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Essaouira: des mouettes, des chats, du vent... dans le bleu et blanc!







Nous abordons nos derniers jours de voyage, en rejoignant la côte atlantique après cinq heures de route. On quitte avec un petit pincement au coeur l’authenticité du profond pays berbère, ses montagnes, et ses vallées, pour un autre décor, celui des plages interminables, de la brume de l’océan et des rouleaux qui ondulent pour le plaisir des surfeurs. On se trouve un petit spot bien agréable pour le pique-nique, face à l’océan. On parvient à garer le camping-car sur un grand parking à l’entrée de la médina, et on s’apprête à découvrir la petite maison sur 4 niveaux (ça va nous aider à dépenser les calories des pâtisseries marocaines!) que j’ai louée pour deux nuits. Je suis aux anges, c’est super mignon, tout blanc, tout doux, parfaitement bien équipé et superbement décoré: Essaouira promet des trous dans le porte-monnaie! On sort aussitôt pour une première découverte de la médina à la lumière éclatante de la fin d’après-midi : Essaouira, c’est l’odeur du poisson, de la mer, c’est un ciel bleu limpide, beaucoup de vent, des températures fraîches, le ballet incessant des mouettes au-dessus de nos têtes et des centaines de chats et chatons qui longent les murs décrépis en bleu et blanc des ruelles de la cité. Mais c’est aussi une ville pour les touristes, et pour la première fois depuis le début de voyage, nous ne sommes plus tout seuls dans nos déambulations!!! Si la perspective de me délecter devant les étalages de toutes ces échoppes colorées est loin de me déplaire, j’avoue que je regrette un peu notre belle solitude des grands espaces au bord du désert ou au pied des montagnes berbères… Le soir nous faisons la rencontre de Amina et sa fille Hanane, toutes deux venues nous servir un repas commandé la veille : une ENOOOORME pastilla au poulet et aux amandes. C’est un délice, mais nos estomacs sont totalement incapables de faire honneur aux quantités prévues… pour facilement une douzaine de personnes !! La mère et la fille sont aux petits soins pour nous, et encore une fois, on a le sentiment de faire partie de la famille; au moment de partir, Amina me sert dans ses bras avec une affection émue et sincère, touchée que je sois une femme pédiatre, au service de la santé des petits… et elles ne peuvent plus s’arrêter de couvrir de bisous la Zozo, devenue ce soir "Zora“ (pour faire berbère mais qui ressemble à Zoé), qui le leur rend bien. Le lendemain matin, on profite à nouveau de la médina, je fais mes repérages d’achat!, les enfants sont restés dans la maison, en off. Et vers midi, nous nous envolons avec le camping-car pour un petit plaisir que je nous ai réservé de longue date: un repas au Jardin des Douars, un très joli hôtel-village -restaurant perdu dans la campagne des arganiers à une dizaine de kilomètres de la ville… avec une piscine chauffée! Les lieux sont magnifiques, le repas délicat (même si les prix se rapprochent de notre chère France), et surtout la possibilité de farnienter au bord de la piscine pour la première partie de l’après-midi est un gros plus! L’eau est très bonne, on entre dedans comme dans un bain, malgré la brise marine qui se lève et rend la sortie plus frisquette! Nous rentrons en milieu d’après-midi, et les choses sérieuses commencent : les achats de souvenirs!!! Un plaisir pour les sens, mais une cata pour nos bourses… Tant pis, on veut ramener un peu de ce si beau pays avec nous… Les rues sont très animées, le marchandage serré, un petit thé à la menthe en terrasse pour se réchauffer de la fraîcheur amenée par le vent du coucher de soleil, des ruelles sombres et mystérieuses (pour y croiser des pirates!), des échoppes partout partout partout, il nous faudra encore une matinée entière samedi avant notre départ pour Marrakech pour tout arpenter!











































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