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A travers le Djebel Saghro!





Ce matin nous bifurquons plein sud, direction Tazzarine, après la traversée du Djebel Saghro.

On repasse chez Mohammed pour acheter le fameux pot de « almou », 500 grammes de milliers de calories, mais plutôt fameuses sur le pain trempé dedans au petit-déjeuner !

Petite pause dans la ville de Boumalne-Dades pour commencer, il nous faut quelques fruits et légumes pour la journée, puis nous voilà partis pour deux heures d’une très belle route minérale, un peu lunaire, de roches noires d’andésites et de basaltes, datant du précambrien. Mohammed avait raison, la route, en plus d’être impressionnante, et de très bonne qualité, et les appli GPS ne le savent pas encore ! Nous stoppons à Nekob pour le pique-nique, où nous trouvons de l’ombre dans la palmeraie en contrebas de la ville, les oiseaux chantent, petite parenthèse bienfaitrice au milieu de la route désertique. Nous arrivons en milieu d’après-midi à Tazzarine, plus précisément à une dizaine de kilomètres au sud de la ville, dans un campement perdu au milieu du désert après 5 km d’une piste cabossée. On dresse le camp, petit gouter, promenade dans les environs dénudés pour profiter de la lumière et soirée sous les étoiles, pas de réseau encore ici, je vais avoir du retard dans le blog !!

Le lendemain, nous avons rendez-vous avec Tarik, l’ami de Mohammed, à Tamegroute, pour nous emmener en 4x4 dans les dunes de l’Erg Chigaga, aux portes du désert du Sahara, tout près de la frontière algérienne. On part avec un peu d’appréhension : ne va-t-on pas être un peu déçus de cette entourloupe au programme, habilement menée par nos amis marocains, toujours malins pour le commerce… ? Après une bonne heure et demi de route, nous arrivons à Tamegroute, chez Tarik (en fait, chez son cousin, dont la femme nous a préparé à manger). On monte sur leur petite terrasse en bord de route, on déjeune délicieusement – salade de tomates, comcombres, poivrons super parfumée, brochettes de dinde, riz poivré et grenades frâiches en dessert -, puis on reprend la route pour une petite heure pour MHamid où nous attend cette fois Omar, au camping des Milliounoui (c’est comme ça que j’ai écrit le nom sur un papier sous la dictée de Tarik, avant de me marrer er de comprendre qu’il voulait dire « Mille et une nuit », bonne barre de rire avec les enfants, je vais continuer de me faire charrier longtemps avec ça !). On a vraiment l’impression d’arriver au bout du bout, dans ces derniers villages avant le désert, sensations de bout du monde où s’arrête la route goudronnée, le sable envahit les routes, il semble s’insinuer partout, l’air est devenu chaud, et la soif nous taraude déjà ! Les habitants le long des routes ont tous les chèches enroulés autour du visage, le bleu des nomades commence à apparaître partout. Le « camping » est sommaire, mais j’adore son côté paumé bric broc, et devinez-quoi ?? on y est encore une fois tout seuls, c’est vraiment top. Je me délecte des couleurs des sanitaires, ces tons de bleu vif me font penser aux couleurs vives de l’Afrique de l’Ouest, on s’en rapproche me direz-vous !







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