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Savourer l'automne au milieu des trulli : le bonheur est dans les Pouilles!

  • chamcamille
  • 24 oct.
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 26 oct.

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On a longtemps fouillé pour trouver ces trulli de charme au milieu des champs d’oliviers, à quelques kilomètres de Villa Castelli, au coeur des Pouilles. 

Les trulli (un trullo, des trulli), ce sont ces petites habitations médiévales typiques des Pouilles, aux toits coniques et aux capuchons de pierre, qui constellent la campagne de la vallée d’Itria, en parsemant leur mignonnerie dans les champs de chênes et d’oliviers.

On dit que leur forme circulaire permettait de les effondrer en ôtant leur clé de voute, et ainsi d’échapper à la taxe imposée par les seigneurs sur les constructions des paysans.


Voilà un ensemble de trulli reliés les uns aux autres pour former une maison de vacances particulièrement charmante.

Et très ludique aussi : ses escaliers extérieurs qui grimpent le long des murs permettent d’accéder aux toits et à leurs courbes, parfait décor pour un cache-cache entre les cônes...

L’intérieur est tout en pierre, très frais, un brin frisquet en cette saison, mais l’architecture des chambres voutées et des petites salles d’eau en alcôve, donne un cachet fou à l’endroit. 



Nous sommes cernés d’oliviers, d’amandiers et de chênes. 

Nous avons trouvé le spot parfait pour ralentir, faire le plein de campagne après ces visites urbaines douces mais un peu étourdissantes de beauté!

Et savourer l’automne au milieu des trulli.


Ouvrir la porte au réveil le matin, et constater qu’il fait plus doux dehors que dedans!

Profiter du pépiement des oiseaux qui envahit l’air du petit déjeuner.

Dénicher des énormes bolets des pins, et saliver à l’avance de l’omelette qui nous attend dans les prochains jours.

Admirer les petites feuilles jaunes de ce Lilas de Perse, qui contrastent tout en poésie dans le bleu du ciel.

Se faire dorer par la jolie lumière d’automne.


Ramasser des amandes, craquer la coque, savourer leur tendresse.

Récolter des olives grosses comme les pouces, se dire qu’on va en ramener à la maison pour se faire des salaisons pour l’été prochain.


Lire au soleil qui joue à cache-cache avec les nuages.

Se baigner dans l’eau froide de la piscine pour défier la saison, et profiter du bonheur de sécher au soleil d’octobre.


S’amuser de voir les enfants s’éclater dans une bataille effrénée de glands, à remplir leurs poches de munitions, et les retrouver dans la machine à laver !!!


Marcher dans cette terre de rouille si grasse, qui colle aux chaussures, et râler de ne pas réussir à l’enlever des semelles : « On enlève ses chaussures en rentrant! ».



Voir la nuit tomber, et la maison s’illuminer.

Allumer des petites bougies pour éclairer les chambres d’une douce lueur du soir, et recommencer les soirs suivants à la demande des filles « qui ne peuvent plus s’endormir sans ».


Se retrouver dans la nuit dehors, autour d’une superbe flambée dans le brasero, avec des branches d’olivier, écouter leur crépitement, humer leur odeur, faire griller des chamallows et jouer tous ensemble à des jeux inventés.



Découvrir par hasard dans la ville d’à côté un concentré d’authenticité chez un un vrai meunier, voir ses machines toujours utilisées dans la lumière blafarde du plafond et sous l’oeil bienveillant des images pieuses qui tapissent les murs, et faire une razzia de pâtes fraiches, de biscuits et de ricotta!



Apprendre à confectionner les orechiette, les pâtes des Pouilles, avec Lucia et Doriana, et se régaler de leur recette à la pulpe de tomates, accompagnées de roulés de veau aux câpres, au fromage et au persil!

Apprécier les gestes traditionnels : verser la semoule de blé dur, creuser un petit puit, y verser l'eau tiède, pétrir et pétrir encore, admirer le coup de main au couteau et au pouce pour donner leur douce forme d'oreilles à nos toutes premières pâtes fraiches !

Sourire de voir Zoé qui ne peut pas s'empêcher de faire les siennes en forme de coeur, mais c'est qu'elle sont bonnes en plus après cuisson!




Profiter d’une balade dans la lumière du matin sur la piste cyclable qui passe devant les trulli et qui serpente entre les oliviers. Se méfier des chiens qui aboient au loin, et des coups de fusil des chasseurs qu’on entend mais qu’on ne voit jamais. Se délecter des images de ces trulli abandonnés derrière les feuillages, s’amuser à les dénicher à droite et à gauche.



Se bruler sous la douche réconfortante, les pieds sur la pierre, et se lover sous la couette pour s’abriter de l’humidité montante de la nuit.


Savourer l’automne, en somme, au milieu des trulli et des oliviers.

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