Premier jour dans le Salento : goûter à l'extrême sud de l'Italie!

Pour ce premier jour de notre semaine dans les Pouilles, le réveil se fait sous le soleil : nous sommes le 19 octobre, les températures sont douces, que c’est bon cette sensation de faire un grand bon en arrière et de gouter à l’été encore quelques heures.

Nous nous sommes installés pour trois jours à Posto Rosso, sur la côte ouest du Salento, cette région des Pouilles située dans l’extrême sud du talon de la botte!

C’est en tribu de deux familles que nous avons jeté notre dévolu sur cette région courue de l’Italie, avec la bonne idée de la découvrir en automne, la foule en moins, mais la lumière en plus!

Comme une envie de dolce vita entre copains, un lâcher prise salvateur dans ce rythme trop enlevé de rentrée scolaire…

Un soleil doux, donc, la mer juste en face, et le petit déjeuner en déclinaisons de bleus marins qui nous permet de sauter à pieds joints dans les vacances!

La fin de matinée nous permet d’explorer la petite cité de Presicce, typique du Salento, pour commencer à goûter à la langueur dominicale des Pouilles. Tout est calme, l’arrivée sur la placette et son duomo aux airs mexicains est très dépaysante, de même que ses palais décatis.

On savoure les rayons du soleil sur le nez.

On reprend la route pour gagner ensuite Otrante, tout au nord de la côte ionienne, à la jonction avec la mer Adriatique. Grecque puis romaine, cette cité maritime fut l’un des ports les plus importants de l’Adriatique à l’époque byzantine : un premier coup de coeur pour nous!

Tout le monde a faim, on commence donc par commander des pucce pour le déjeuner. Ce sont des petits pains ronds fourrés à tout ce que la région peut fournir de plus délicieux: tomates cerises, buratta, courgettes et aubergines grillées, jambon de pays, poulpe, un pique-nique parfait à emporter et à déguster sur le port, avec une vue splendide sur les remparts. La blancheur de la ville se détache dans le bleu du ciel et se reflète dans le turquoise de l’eau, le tableau est sublime…

Une fois repus, on déambule sur la grève, l’horizon nous projette vers les côtes albanaises juste en face, la lumière est tellement ressourçante!

Les ruelles sont charmantes, un seul regret: ne pas pouvoir découvrir les extraordinaires mosaïques de sa cathédrale représentant un arbre de vie qui fait plus de 1000 mètres carré, l’édifice étant fermé sur la pause méridionale. Tant pis, on l'admire en photo dans la petite boutique de souvenirs attenante!

Nous voilà remontés en voiture pour parcourir maintenant la route en lacets de bord de mer qui descend plein sud vers Santa Maria di Leuca.

On s’accorde une longue pause sur les rochers de Porto Badisco : chiche, et si on se baignait ?!

Le plouf est très rafraichissant, en cette saison l’eau ne doit pas dépasser les 21-22 degrés, mais sa clarté est particulièrement attirante : on se sent vivant dans la lumière du cap d’Otrante !

La lumière de fin d’après-midi nous accompagne le long de la route, qui serpente sur la corniche, en passant par Santa Cesarea Terme, Castro, ou Tricase où le stop s’impose pour une glace délicieuse : chocolat noir maigre et Sapori d’Amalfi, une déclinaison de citron ponctuée de petites touches de génoise, c’est tellement à se damner que la majorité de la troupe réclame une deuxième tournée! On l'avoue, à 2,50 euros les deux boules, on ne s'est pas fait prier !!!

Ici aussi la placette a des airs d’Amérique du Sud et se prête bien à une douce fin de journée, les cheveux encore mouillés par le sel: après le bleu et blanc, c'est dans le rose qu'on termine cette si jolie première journée...