Los Angeles.
On a détesté son aéroport, gigantesque : quasiment 30 minutes de marche entre la sortie de l’avion et le tapis des bagages, du jamais vu !
Encore 30 minutes d’attente pour une navette pour la location de voiture, quelle torture à minuit ! (heureusement qu’il n’était que 21h dans nos têtes)
On a détesté notre arrivée, et puis on a été consolés par notre petit motel typique, au bord de la Wilshire Avenue: le Wilshire Motel, un très bon apport qualité prix dans Santa Monica à 5 km de la mer, avec parking inclus pour la voiture!
Après une bonne nuit de sommeil, on s’est réveillés sous cette splendide lumière californienne.
On a finalement aimé l’espace de cette ville tentaculaire qui s’étale à perte de vue, avec ses rues si larges, et ses facilités incroyables pour se garer malgré la densité de voitures!
On a divagué dans UCLA (prononcer bien sûr « yousiélé » !!), sa célèbre université avec son ours mascotte Bruins ! Une véritable ville dans la ville. On y a même pris le déjeuner, dans une ambiance estivale encore très reposante puisque la rentrée des étudiants n’aura pas lieu avant septembre. Qu’il doit être bon d’étudier ici (mais horriblement cher!!!, on a tout de même beaucoup de chance dans nos universités françaises, critiquables certes mais tellement plus abordables).
On a apprécié ses températures idéales en cette toute fin du mois d’août : un grand ciel bleu, 25 à 28 °C , beaucoup d’air, et même une petite fraicheur en fin de journée, il fait presque froid à la nuit tombée!
On a beaucoup aimé parcourir à vélo les 10 km aller-retour du « pier » de Santa Monica et sa célèbre fête foraine jusqu’aux canaux de Venice Beach et leurs petites maisons si jolies qui se reflètent dans l’eau.
On a plané sous ses palmiers typiques, ses plages immenses, la vie si cool qui règne ici : skate, rollers, footing, beach-volley, le sport est à l’honneur, sur fond de musiques californiennes hippies ou de rap des années 90.
On a tellement savouré de se sentir comme dans tous ces films si familiers qui donnent le sentiment qu’on est déjà venus ici plusieurs fois !
On a adoré poser avec nostalgie sous l’enseigne des restaurants « Bubba Gump », pour replonger dans le sacro-saint film de « Forrest Gump » : « la vie, c’est comme une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber »…. Notre introduction de discours pour notre cérémonie de mariage! Que de merveilleux moments engrangés depuis…
On a aimé nous promener sur le vieux plancher gorgé de sel de la fête foraine de Santa Monica, avec son magnifique coucher de soleil, ses très mauvais churros (ouh qu’ils étaient mauvais!), et ses jeux immuables auxquels ma troupe ne résiste pas.
On a aussi gagné les hauteurs de Griffith Observatory, à la nuit tombante, pour avoir une vue enveloppante sur toute la ville et ses lumières… mais avec plein de monde autour de nous alors que dans les films les amoureux y sont toujours tout seuls dans leur voiture !;)
On n’a presque pas stressé sur ses bretelles d’autoroute immenses qui slaloment entre les montagnes, et qui vous font vous croire dans LA LA Land : ce refrain dans la tête à chaque nouveau trajet!
On s’est délectés de passer nos dernières heures sur les hauteurs du Getty Museum, son architecture sublime et sa blancheur éblouissante.
Bref, Los Angeles, je pensais ne pas forcément apprécier, en fait j’y serais bien restée une ou deux journées de plus!
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