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Les Pouilles, vallée d'Itria : Alberobello, Locorotondo

  • chamcamille
  • 26 oct.
  • 2 min de lecture
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Partis du Salento, nous sommes donc arrivés dans la vallée d’Itria, encore appelée « vallée des trulli »: nous sommes ici au coeur d’un paysage inédit, parsemé de ces petites habitations de pierre au toit conique, dont nous occupons un exemplaire pour ces quatre jours à venir.

Disséminées dans les oliveraies derrière des murets de pierre sèche, ou regroupées en grappe au sein des vignes brunes de la région, elles servaient autrefois d’habitat et de lieu de travail aux paysans.

La vallée consiste en une jolie courbe qui sillonne depuis Martina Franca jusque Alberobello en passant par Locorotondo, fièrement perchée sur sa colline. Sur la route, le regard porte loin et on devine partout ces trulli tous différents qui font la joie du visiteur.

Certains sont en ruines, d’autres joliment restaurés, parfois dans une unité de pierre très brute, parfois recouverts de chaux blanche éclatante, mais de temps en temps aussi gâchés par des constructions récentes au goût un peu douteux!



Nous avons d’abord marché dans Alberobello, l’incontestable star des Pouilles ! On y accède en une quarantaine de minutes de route depuis notre location.

J’avais un peu peur que ce statut lui confère une foule insupportable, mais y venir en octobre permet d’y déambuler librement, le nombre de visiteurs étant tout à fait raisonnable proportionnellement au monde que l’on imagine au coeur de l’été.

C’est un village étonnant, fondé au XVe siècle par la famille Acquaviva, en un concentré de trulli aux ruelles typiques qui montent et qui descendent, avec partout pour le regard une véritable « mer » de toits coniques surmontés de capuchons à la forme singulière. Sur les ardoises, les villageois ont peint des symboles en blanc, tantôt religieux, tantôt zodiacaux.

La promenade est agréable, et se divise en deux quartiers : la Zona Monumentale, qui héberge le plus grand nombre de trulli mais revêt par endroit des airs de Disneyland aux multiples boutiques de souvenirs. Sur la colline d’en face, on prend plus de plaisir à déambuler dans le quartier Aia Picola, plus tranquille.




Après une bonne heure de marche, suffisante pour faire le tour du paysage, nous avons repris la route pour gagner Locorotondo, sa voisine.

Voilà une cité bien différente, qui domine la plaine depuis son promontoire, toute blanche de l’extérieur et cernée de vignes circulaires sur ses flancs.

On a beaucoup aimé la grande tranquillité de son centre historique, les ruelles qui tournicotent, à droite à gauche, pour se perdre et se retrouver.

On avait acheté dans la ville nouvelle de délicieuses focacce en boulangerie, pas chères et très gourmandes!

On se laisse tenter par un café avec glaces et pâtisseries : celle de Pierre, au craquant de pistaches et à la mousse de chocolat blanc, nous laisse un souvenir ému!!!

En revanche, on n’a toujours pas trouvé une glace capable de concurrencer nos premiers délices de Tricase, dans le Salento : à bon entendeur!!!




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