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L'étang d'Appy : la rando qui rend heureux!

  • chamcamille
  • il y a 13 minutes
  • 3 min de lecture
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Il faut souvent une bonne dose d'opportunisme et de réactivité quand on veut aller randonner en montagne en ayant la chance de vivre à moins de deux heures des plus beaux départs pyrénéens.


En ce samedi d'octobre, alors qu'on nous annonce un splendide été indien pour toute la semaine et que je suis de garde à l'hôpital à ronger mon frein entre quatre murs, je me dis que c'est demain ou jamais.

Profiter des couleurs de l'automne en savourant la douceur du soleil pour un bon shoot d'activité physique dans un décor de cinéma, c'est demain ou jamais.

Hop hop hop, un petit message à mon amoureux : " demain, si on allait en rando à mon retour de garde ??". Il est partant!

J'ai hésité entre le Néouvielle, avec les lacs de Bastan dont le végétation doit se parer de jolies teintes chaudes d'octobre, et notre Ariège adorée : la météo a tranché. Risques de pluie dans l'après-midi dans le Néouvielle quand la météo ariégeoise s'annonçait splendide toute la journée.


En ce dimanche 12 octobre de grand ciel bleu, nous avons donc roulé vers le village de Appy, à 1h30 pile de la maison.

Agrippé dans la montagne à une trentaine de minutes de la petite ville de Tarascon, il est le point de départ de la randonnée qui mène à l'étang du même nom, dans le massif de Tabes.

C'est un tracé de 8,6 kilomètres en aller-retour qui nous attend, avec un dénivelé de 800 mètres environ, on se prépare donc à souffrir un peu.



On entame la marche vers 13 heures (et oui il a fallu rentrer de ma garde dans le Gers avant de reprendre la route vers l'Ariège!), et déjà les couleurs des fougères sur les coteaux sont magnifiques dans ce ciel bleu éclatant.

Il fait très chaud avec l'effort de cette montée constante, et je regrette mes manches longues !

Nous sommes seuls avec notre dernière, les ainés étant pris par les matchs de handball : on a les bonbons, comme à notre habitude, pour la récompenser à partir de la première heure de marche, et je dois avouer qu'elle a super bien marché. Pas une plainte, que de l'enthousiasme, c'est beau de voir qu'elle est désormais sensible à la beauté de la nature: elle a pleinement conscience que cette beauté se mérite, et ça, c'est une valeur qu'on est assez fiers d'avoir transmis à notre progéniture!



A mi-parcours des ânes croisent notre chemin, pas farouches pour deux sous, nous offrant un divertissement revigorant!

La sente est bien tracée, le chemin ne présente pas de difficulté particulière dans la poussière et les cailloux, mais la pente est raide!! Il faut souffler, souffler, souffler!



La dernière portion de montée est difficile, on atteint enfin le plateau et son faux-plat splendide qui nous mène au cirque de l'étang d'Appy après deux heures d'effort intense.

1780 mètres d'altitude.

Et là, c'est l'extase!

Les couleurs sont si belles, rouilles et vert amande, et les roches qui entourent le petit lac se reflètent dans le miroir de l'eau.

L'Ariège, comme un décor de cinéma.

Ici aussi des airs du Seigneur des Anneaux, ou de Harry Potter, quand les Pyrénées n'ont rien à envier à la Nouvelle-Zélande et à l'Ecosse!



On se pose au bord de l'eau pour un pique-nique tellement attendu.

On fait la sieste dans le silence à peine perturbé par le clapotis de l'eau et les sifflements stridents des rapaces qui planent au-dessus de nos têtes.

En cette saison nous sommes une poignée de grimpeurs à profiter de la solitude des hauteurs.


Je prends le temps de lire quelques pages dans la brise de cette après-midi qui s'écoule, Zoé dévore son Mortelle Adèle, puis on rechausse le sac à dos et on explore un peu les alentours pour appréhender d'autres points de vue, l'étang domine les sommets ariégeois face à nous, dans la lumière de fin de journée.



Il est temps de redescendre, mais je n'en ai pas envie du tout ! Je pourrais rester là pour l'éternité...

Je nous promets de revenir bivouaquer en famille, ou entre copains. Ce sera dur de porter le barda de camping, mais je rêve d'un petit déjeuner ici, dans la plénitude et face au lever de soleil.

On a mis une heure et vingt minutes pour redescendre, les bâtons de marche auraient été bienvenus pour atténuer les douleurs de fin de randonnée sous les pieds.



On s'arrête à Tarascon pour un thé chaud alors que le soleil a disparu derrière les montagnes et que la fraicheur de l'automne monte dans l'air.

C'était demain ou jamais.


L'étang d'Appy, une randonnée qui rend heureux!

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