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Explorer Tokyo: shopping frénétique ou méditation dans les temples ???

  • chamcamille
  • 15 nov.
  • 5 min de lecture

Dernière mise à jour : 16 nov.

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Les deux mon capitaine!

Je ne pouvais pas emmener Sophie à Tokyo sans lui faire découvrir les autres visages de cette ville hors norme.

Car si Yanaka vous plonge dans un Tokyo historique, préservé et hors du temps, le Tokyo d’aujourd’hui vous projette dans un tourbillon d’effervescence qui commence dès qu’on entre dans les stations de métro, comme il peut soudainement vous ouvrir les portes de temples et de jardins où la ville n’existe plus et où l’on respire à nouveau. Tokyo la schizophrène. On aime ou pas, on aime un peu, beaucoup, passionnément, pas du tout. On déteste ? Je ne pense pas.

On y attrape le vertige ou la nausée, saoulés de la foule et des sons, saturés des couleurs et des kilomètres de marche sur le bitume. Tokyo fascine, Tokyo interpelle, Tokyo bouscule.

Il y a deux ans, nous y avions écumé les boutiques de manga, de figurines, et de machines à pince jusqu’à épuisement, je suis donc heureuse d’y découvrir un shopping différent, plus adapté à mes envies, qui - ça tombe bien -, collent parfaitement à celles de Sophie! (on n’est pas cousines adorées pour rien !!).


Et là je dois dire que j’ai trouvé mon maître absolu en la matière !!! Sophie ne lâche rien, jamais!, et on a passé des heures entre Muji, Hands (cet étage de papeterie !!!), et autres boutiques de loisirs créatifs, mode et jouets en tous genres… J’ai eu l’idée de constituer des calendriers de l’Avent pour la maison avec des tas de petits cadeaux tous aussi mignons les uns que les autres, et mon sac de voyage s’est rempli (beaucoup) trop vite!


Nous avons commencé par découvrir l’incontournable Shibuya, le carrefour le plus célèbre du monde, ses tours et ses écrans dignes de l’ambiance de Time Square à New-York.

Grimpette à la Shibuya Sky, j’avais un excellent souvenir de cet endroit au septième ciel avec son escalator à la vue incroyable, et j’étais très heureuse de le faire découvrir à Sophie. Nous avons même aperçu au loin le sommet saupoudré du Mont Fuji!





Puis nous avons donc exploré les magasins repérés dans ce quartier grouillant de monde.

Le décalage horaire nous donne des grands coups de mou par moment, mais on tient le coup !



Il est temps de faire une pause et de gagner le superbe jardin de Hama Rikyu, cette étendue de poésie aux couleurs de l’automne au milieu des gratte-ciels. Ici la ville est loin tel un murmure, et on profite enfin d’un pique-nique aux saveurs un peu douteuses, vite compensé par un thé matcha (pas facile tout de même!) accompagné d’une pâtisserie comme un bijou…



Le soleil se couche derrière les immeubles, la fraîcheur tombe, nous gagnons maintenant le quartier maritime de Odaiba en montant dans la ligne de métro aérien de Yurikamome. 

Petite balade le long des quais, pour admirer la skyline illuminée dans la nuit.




Puis découverte d’un lieu assez incroyable, le Team Lab Planet ! Ce célèbre musée sensoriel donne forcément envie quand on en voit passer les images sur les réseaux sociaux, mais j’avais peur d’être un peu déçue : n’était-ce pas idéalisé par la magie d’internet ??

Non, non et trois fois non !

On a passé deux heures géniales dans ces univers magiques… La forêt et ses animaux multicolores plus vrais que nature, qui interagissent avec nous : ces léopards qui louvoient derrière les rochers, ces éléphants qui emplissent tout l’espace, ces tortues nonchalantes, ces crocodiles féroces.

La « zone des dessins » est absolument bluffante: on nous propose de colorier des petites bêtes aux contours pré-dessinés sur de grandes feuilles blanches, on peut laisser libre cours à une imagination délirante. Puis on nous scanne le dessin, qui prend vie instantanément sur le sol à nos pieds et se met à déambuler dans tout l’espace du sol au plafond, rejoignant la vie palpitante de toutes les bêtes coloriées par les visiteurs avant nous !

L’espace de l’eau offre des expériences sensorielles où les matières prennent vie sous nos pieds, testant notre équilibre, nos ajustements, et où la magie de l’informatique vient se mêler en couleurs à la simplicité du liquide dans lequel on évolue…

Les pièces en miroir se succèdent, dans un labyrinthe onirique de cristal et de diamants.

Le jardin enfin, où les orchidées dégringolent du plafond dans un joli mouvement de montée et descente, pour saluer la fin de cette expérience inédite.



La journée s’est terminée dans un sento de Yanaka, plaisir sans cesse renouvelé de cette complicité féminine de cousines, en communion avec la présence des Japonaises pour lesquelles ce bain public est inscrit dans leur quotidien depuis des générations… 

Retirer ses chaussures. Les poser dans un premier casier. Passer le rideau des femmes. 

Gagner le vestiaire et sa chaleur réconfortante. Oter ses vêtements. Les disposer dans un second casier. Garder avec soi la clé sur son bracelet et l’utiliser comme élastique pour attacher les cheveux qui ne doivent pas tremper dans l’eau des bains.

Entrer dans l’espace humide du sento. Prendre un petit tabouret et une bassine. S’asseoir face au miroir. Remplir sa bassine d’eau brûlante et d’eau froide.

Se rincer. Se savonner. Se rincer. Se laver de nouveau. Se rincer, encore et encore. Laver son corps de la fatigue de la journée, inonder les muscles de cette chaleur bienfaisante.

Eclabousser le carrelage, laisser le savon couler dans les gouttières. Regarder de côté ses voisines se laver à l’infini.

Entrer dans les bains brûlants, s’ébouillanter telles des homards, tenir le coup quelques minutes, garder la petite serviette froide en équilibre sur la tête.

Sortir, s’asperger d’eau froide.

Recommencer.

Se sécher.

S’habiller de nouveau.

Quitter cet univers à part et retrouver la fraicheur des rues dans la nuit, inondées d’un bien-être ressourçant, et savourer l’idée d’aller se glisser sous la couette avec un petit thé du soir!



La journée du lendemain est consacrée au temple de Gotokuji le matin, dans ce petit quartier tranquille centré par la voie ferrée.

Vénérant les maneki-neko, ces chats qui lèvent la patte droite, c’est un endroit étonnant que j’avais eu plaisir à montrer aux enfants il y a deux ans.

Tout le quartier est dédié à l’amour des chats, depuis les boutiques de décoration aux pâtisseries fourrées à la crème de chocolat…

Nous avons passé beaucoup de temps dans le supermarché du quartier, parfait pour acheter nos souvenirs gustatifs à un cout bien plus raisonnable que ce qui est proposé dans les quartiers centraux de la capitale.



Une deuxième séance de shopping frénétique a occupé l’après-midi (ces mignonneries de loisirs créatifs nous ont littéralement transformées en mamans gaga …), puis nous avons gagné le quartier de Akihabara, non pas pour ses manges et ses figurines, mais pour sa galerie d’artisans sous la voie ferrée qui m’avait conquise lors de mon premier passage : ici on ne trouve que du fait-mains made in Japan, et j’étais impatiente de retrouver un choix cornélien face à des tampons microscopiques absolument adorables que j’utilise pour mes cartes en tous genres…



On finit la soirée dans un bouiboui de bord de gare, tout petit mais plein de locaux, pour de nouvelles découvertes en cuisine : frites si fines de patate douce trempées dans du miel, yakitori de poulet fondant, minuscules rolls de porc aux asperges (si mignons!), et une boisson assez spéciale : le Sawa, un cocktail de jus de fruit, d’eau pétillante et de shochu, un alcool de sarrazin (la version Yuzu de Sophie était parfaite alors que ma version thé noir était bien difficile à boire!).



C’est enfin le temple de Nezu-Ginja qui a conclu nos trois jours à Tokyo, avec ses jolis toris rouges, sous un beau soleil d’automne.


Trois jours à Tokyo si bien remplis, entre shopping frénétique et méditation dans les temples et les jardins !



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