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Deuxième jour dans le Salento, du blond à l'orangé: Galatina, Lecce, Gallipoli

  • chamcamille
  • 21 oct.
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 26 oct.

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En ce deuxième jour d’exploration du Salento, on décide d’un itinéraire en triangle, en montant vers Galatina, puis Lecce dans les terres pour finir par Gallipoli en bord de mer.


Galatina héberge une merveille : la basilique franciscaine Santa Caterina d’Alessandria, érigée au XIVe siècle. 

Déjà sa façade couleur miel en impose: son portail au décor foisonnant finement ciselé de motifs végétaux et animaux est bluffant. Mais le plus spectaculaire est à l’intérieur : les murs et les plafonds sont recouverts de magnifiques fresques sur fond bleu du XVe siècle, retraçant des scènes de l’Ancien et du Nouveau Testament . C'est dans un style lisible, presque naïf et très accessible que les dessins s’offrent au regard fasciné des petits et des grands.

Notre préféré reste la représentation d’une sorte de léopard à multiples têtes dont Google nous apprendra qu’il s’agit d’un… chameau! Tel qu’il était imaginé par les artistes d’autrefois, faunes exotiques et fantastiques étant intimement liées.

Le cloitre attenant est baigné de soleil, c’est une journée qui commence bien!



Après une bonne demi-heure de route supplémentaire, voilà la célèbre Lecce: qualifiée de « Florence baroque » ou de « citta chiesa » (ville église), le blond caramel du tuffeau sculpté qui orne les nombreux palais, églises et demeures cachées nous a conquis!

On a d’abord commencé par déguster de délicieuses parts de pizza découpées au ciseau: "Il Pizzicotto" est une valeur sûre et permet de se régaler, les doigts dégoulinants d’huile d’olive, pour un prix très raisonnable. Pommes de terre-artichauts, noix et crème, cèpes, tomates-burrata-basilique, un pur régal!

La glace chez le plus célèbre pâtissier de la ville est très sophistiquée : je tente un mustazzolo (chocolat-amandes-cannelle-agrumes), un peu trop fort en goût malgré l'originalité des mélanges!



Les monuments se laissent admirer : l’amphithéâtre romain sur la piazza Sant’Oronzo, dont les fouilles sont encore en cours, la splendide Basilica Santa Croce et son extraordinaire façade, quintessence du baroque local, si lumineuse dans ce soleil d’après-midi.

La piazza del Duomo et son campanile, ses boutiques artisanales de personnages en papier mâché, le « cartapesta », elles aussi fermées sur la pause d’après-midi.



Mais c’est Gallipoli qui remporte tous les suffrages ! Cette petite ville de bord de mer, avec son coeur historique sur une île reliée à un pont à la ville moderne, s’illumine au coucher du soleil dans des teintes sublimes, parfaites pour déguster notre premier Spritz des vacances ! Messapienne, puis grecque et romaine, c’est toute l’histoire de la Méditerranée que survolent les mouettes du soir…



On se laisse bercer par les couleurs orangées de l’Apérol et de l’horizon, par les façades de plein ouest et la brise du soleil qui se couche, avant de nous enfoncer à la nuit tombée dans le labyrinthe des ruelles, où des processions de chaque paroisse rejoignent en chantant la Catterale di Sant’Agata pour la grand messe du soir. Je reste interrogative et curieuse face à cette ferveur qu’on sent encore si forte dans l’Italie du Sud, telle que nous l’avions perçue aussi en Sicile.

L’exotisme à nos portes! 



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