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A la découverte de Siargao en tricycle à moteur: tout un poème!







Avec tout ce qu’on a déjà baroudé, on en a testé une paire des moyens de transport locaux : tuk-tuk à Bangkok et au Cambodge, vélo au Laos et au Vietnam, pousse-pousse vélo à Madagascar, bennes des pick-up au Vanuatu, coffre du taxi pour Félix en Bolivie (! cf le post de notre arrivée là-bas, anecdote mémorable), vélo tricycle bien difficile à diriger aux Seychelles, charrettes à boeuf au Sénégal, petites camionnettes aux Galapagos, mini-camionnette de poche à 3 roues sur les îles éoliennes de Sicile, et j’en passe, mais le tricycle de Siargao, c’est une découverte ! Ce tricycle tient son nom des trois roues qui le portent : les deux roues d’une moto à laquelle est accrochée une cabine avec banquette, qui tient sur une seule roue un peu comme un side-car. C’est très rigolo mais inconfortable à souhait et on a tout de même sillonné les routes de Siargao pendant près de quatre heures au total dans ce petit bout de tôle. Ca pétarade, ça ne roule pas bien vite, ça peine dans les montées et ça rugit dans les descentes, ça secoue et ça cogne au moindre nid de poule sur le bitume, mais c’est facile de monter et descendre! Le problème, c’est comment caler ses genoux à 5 et rester à demi plié car le plafond est bas! A la nuit tombée une petite loupiote rose s’allume pour créer « l’éclairage ». Et surtout, c’est moitié moins cher que les taxis et van de transport! 

On a donc fait une belle journée d’excursion, depuis Général Luna jusque Del Carmen, le port d’où nous sommes partis en banka pour les îlots au large, en passant par « Coconut view » et « Coconut road » qui offrent des panoramas très chouettes sur la cocoteraie, et la rivière Maasin où les enfants ont sauté depuis la plate-forme de bois dédiée. (et où mon drone a décroché, alors que je les filmais, suite à une collision avec des feuilles de cocotier, et est tombé à l’eau… ;()

On traverse des villages étalés le long de la route, les enfants partout, comme toujours en Asie, sont heureux de nous saluer, ici aussi les rizières sont éclatantes.

Siargao, tout comme Bohol, est catholique, une église de temps en temps nous le rappelle, et les chauffeurs se signent tous avant de commencer leur course!

Le basket enfin est le sport vénéré des Philippines, avec des paniers bricolés présents partout sur les routes, dans les ruelles… Les petits, très jeunes, touchent déjà la balle!

Dans le prochain post, je vous raconte notre très belle sortie vers l’île de Kawhagan et le lagon de Sugba….




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