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Clap de fin dans le Nord sauvage



(NB : pour tous ces articles sur la Martinique, j'ai subi un couac informatique qui a entrainé la perte de la majorité de mes photos, j'ai donc du user de débrouille et faire avec des clichés de mes photos papier, pas idéal question qualité mais mieux que rien !)

Et voilà, notre séjour martiniquais touche à sa fin, nous prenons l’avion ce soir à 23h. Ouh, mais ça nous laisse le temps d’explorer des zones encore inconnues !!

A 6h, petit jogging pour se réveiller au phare de la Caravelle pour un dernier panorama pendant que les enfants dorment encore, puis on se décide donc pour la côte Nord Atlantique, qui rejoint Trinité à Grand-Rivière. Il parait que quiconque n’a pas sinué sur cette route ne peut prétendre connaître la Martinique, c’est suffisant pour nous allécher ! Nous voilà donc partis, en suivant la pluie, sans jamais vraiment la rattraper. Premier arrêt à Ste Marie où je cherche et trouve un magasin tenu par une Ivoirienne, conseillé par Florence, « le Grenier d’Afrique », qui vend de la wax : un régal pour les yeux ! Trop difficile de choisir ! (mais j’y arrive quand même, ça promet de bons moments de couture à venir au retour !) Elle en profite au passage pour enduire Zoé d’huile de Neem, une graine africaine, qui soulage et prévient les piqures de moustique, et les heures suivantes sembleront nous montrer que ça marche ! Dommage qu’on tombe sur cette trouvaille le dernier jour ! On reprend la route et on admire les différents points de vue sur la côte sauvage, la jungle qui plonge à pic dans l’Atlantique particulièrement agité aujourd’hui : on nous avait promis du sauvage, on a du sauvage ! A Basse-Pointe, de jolies fresques égayent les murs, et nous repérons un petit resto de rue improvisé qui sera parfait pour le retour. Peu avant Grand-Rivière, la nature est de plus en plus impressionnante, et nous traversons deux petits ponts métalliques au charme fou (pensée pour ma tante Claudine qui est fan de ponts !!). La végétation est exubérante, la jungle est partout. Grand-Rivière se révèle tout d’abord farouche, très éventée, avec la mer et son bruit assourdissant, puis au fur-et-à-mesure que l’on progresse dans le village, nous confie sa ruelle adorablement colorée qui monte vers l’église et le cimetière. Les enfants sont fascinés par les tombes très décorées, les photos des défunts, les messages (« j’ai pas envie d’être mort » nous lâche Félix !!)… Nous déjeunons un délicieux poulet boucané à Basse-Pointe au retour, fumé au bois de canne à sucre : enfin on l’a gouté ce poulet boucané !! et il ne nous a pas déçus !

L’après-midi est consacré aux valises et au nettoyage de la voiture de location, et on ne résiste pas à une fin de journée sur Anse Bonneville - avec Florence et ses garçons rentrés de l’école- qu’on n’était même pas encore allé voir, « la plage des surfeurs », facilement joignable à pieds depuis la maison de Florence ! Le temps est très menaçant, mais la pluie nous épargne pour nous permettre un dernier planteur de l’amitié, et une dernière baignade déchainée pour les enfants. La nostalgie nous envahit déjà, qu’est-ce qu’on l’aime cette vie sous les Tropiques ! Ces réveils aux aurores, sa lumière du matin, le chant des oiseaux, la mélodie des insectes, la moiteur de l’air, ses fruits frais, le bruit continu de la mer, ses ciels du soir… On repart comme on est arrivé, dans la nuit noire envahie du bruit de la nature… Merci Florence pour ces vacances formidables ! Merci la Martinique pour cette diversité de paysages et d’ambiances !



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