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Vivre l'outback australien

22 et 23 octobre 2017-10-27





Après 6 jours sans aucun réseau internet ni téléphone, on peut enfin publier des post!! 22 et 23 octobre 2017: 1400 km en 2 jours, voilà ce qui nous attendait une fois les camping-cars récupérés pour atteindre le parc national du Karijini, tout au nord de l’ouest australien. Une expérience en soi, tant la route (la Greatern North Highway) est particulière dans ces régions isolées du grand bush. Pas de ville ou très peu à traverser (en fait des zones d’habitations comportant la route principale et quelques rues adjacentes), espacées de 200 à 300 km. Nos points d’arrêt furent surtout les stations essence (refaire le plein à chaque fois qu’on en croise une tant elles sont espacées les unes des autres), avec leurs airs désués. La route, toute droite, bordée de terre rouge partout, et tout autour le bush à perte de vue. Des dizaines de cadavres de kangourous… c’est qu’ici les seuls autres véhicules que nous ayons croisé sont des monstres qui ne peuvent leur laisser aucune chance : les « train road » sont des énormes camions de 3 voire 4 remorques (donc 3 à 4 fois plus longs que ce qu’on voit chez nous !), qui donnent des sueurs froides lorsqu’ils arrivent dans l’autre sens, voire pire lorsque qu’il faut les dépasser !

Il nous a fallu rouler 1 heure de nuit le premier jour avant d’atteindre Mount Magnet où nous savions qu’un camping existait (le soleil se couche vers 18h30), et bien nous étions dans nos petits souliers tant le risque de kangourou déboulant sur la route brutalement était fort… Ouf, aucun n’a croisé notre chemin, et nous n’en avons aperçu que 2 le lendemain matin… Nous avons évité une sorte de varan (50 cm de long) qui traversait lentement la route, ainsi qu’un émeu tout seul au milieu de rien ! Des perroquets blancs et roses dans les arbres qui font un sacré boucan le matin. Pour certains, cette route et son outback totalement isolés, sans rien ni personne à des centaines de kilomètres à la ronde, sont un peu angoissants, mais pour tous, c’est totalement fascinant… « On va où maintenant ? » demande Basile, « ben tout droit » répond Papé ! et nous voilà à éclater de rire quand on réalise qu’en 8h de route on a eu tout de même affaire à un seul carrefour !

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