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Karijini National Park : la nature à l'état brut, sensations fortes dans la Handtrail Pool!



24 octobre 2017 : le parc national du Karijini : la nature à l’état brut ! Splendeur sauvage et aride, qui se mérite ! 38 degrés en moyenne au plus fort de la journée, la sensation de soif ne nous quitte plus, campement sauvage au milieu de la nature… Aujourd’hui nous partons en excursion dans la partie ouest (à tout de même 1h30 de route de notre campement situé dans la partie est) avec un guide pour la matinée, Travor. Points de vue sur la jonction des 4 gorges : Red Gorge, Weano Gorge, descente dans la gorge de Weano, splendide faille aux tons ocres, nous découvrons la nature métallique de la roche tout autour de nous, où chaque strate de quelques centimètres a mis 10000 ans pour se constituer. Nous débouchons après un peu d’escalade dans une merveille de la nature, la Handtrail Pool, où nous attend une baignade délicieusement rafraîchissante ! Alors que je demande à notre guide si l’on peut aller explorer un peu plus loin le chemin aquatique qui sort de la piscine, et que nous avions progressé de quelques mètres dans l’eau, voilà que Travor nous demande immédiatement de stopper et faire demi-tour : il vient de se faire attaquer le talon par un serpent nommé « Death Adder » (on avait compris « décédeur » !!), une espèce dangereuse (et même mortelle) et très agressive, une des seules qui ne fuit pas à l’approche du bruit mais guette au contraire sa proie et attaque dès qu’elle la voit passer. Un petit serpent de 50 cm de long, à tête triangulaire, brun annelé d’orange. Travor est pâle, il a eu très peur, mais son talon ne porte pas de marque de morsure… Nous sortons de l’eau un peu refroidis, ce d’autant que j’ai la mission, si je le vois avoir des signes de faiblesse, de remonter la gorge rapidement pour aller sonner sur le bouton d’urgence qui permet de prévenir les Rangers ! Nous remontons lentement la faille jusqu’au sommet où nous croisons un Rangers, équipé justement pour aller capturer le dit-serpent, aperçu déjà plusieurs fois ici mais jugé trop dangereux pour le laisser dans cette partie fréquentée des randonnées. Une pince à barbecue ( !), un filet, et surtout du courage ! pour aller l’attraper et le libérer dans une partie éloignée du parc. On a ainsi compris que des dizaines d’espèces différentes des serpents peuplaient la zone, ce qui rajoute au frisson des ballades et nous rappelle que la nature est toujours maîtresse…




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