Nous voilà arrivés en Nouvelle-Zélande depuis ce 1er décembre, dernière partie de ce si beau et grand voyage (ne pas penser au retour !). Nous avons atterri à Auckland où nous avons aussitôt récupéré le camping-car, très bien agencé pour six, et hop ! direction notre premier campement sauvage près de la rivière Te Waihou, à environ 150 km au sud d’Auckland, entre Hamilton et Rotorua. La route révèle déjà de très jolis paysages, très verdoyants, vallonnés, où l’on guette l’arrivée des gobelins ou des orques ! (pour les connaisseurs de Tolkien, cf le Seigneur des Anneaux tourné dans toute la Nouvelle-Zélande). Le soleil se couche tard ici, vers 21h, et la fin de journée nous offre en spectacles des formations nuageuses étonnantes, c’est bien « le pays du long nuage blanc »… On se pose sur un tout petit parking perdu au milieu des collines, des chevaux juste au-dessus, pas une âme à l’horizon. Le lendemain lever précoce pour commencer notre petite randonnée matinale le long des sources de Te Waihou et de la rivière du même nom : site non mentionné dans les guides, que j’avais repéré sur un blog (merci les blogs !!), deux heures et demie magiques dans ce paysage étonnant et enchanteur : végétation mi-alpine mi-tropicale, au milieu coule une rivière d’une eau d’une pureté unique, qui fournit 70% de l’eau minérale de la Nouvelle-Zélande : cristalline, laissant apparaître ses massifs d’algues volant dans le courant… Des couleurs splendides, tout seuls dans ce décor unique, chants des oiseaux, doux soleil commençant rapidement à chauffer, petite brise au fond de l’air, sensations de poumons revigorés, il ne manquait plus que les elfes dans ce paysage enchanteur, qu’on s’attendait à croiser derrière chaque arbre ou chaque buisson. Fort de ce début de matinée fantastique, nous avons repris la route pour Hamurana, à 50 km au sud, pour aller cette fois voir les sources de Te Puna A Hangurua. L’accès est payant cette fois, mais on est encore tout seuls ou presque. La promenade le long de séquoias majestueux longe la rivière puis mène aux sources, dont le trou est profond de 15 mètres, on voit l’eau jaillir des profondeurs en petits tourbillons. On retrouve ces palettes de verts et de turquoises purs, que c’est beau ! Nous y voilà, avec ces sources, on commence à boire le grand bol « nature et activités géologiques » promis par la Nouvelle-Zélande, le ventre de la terre est bien vivant ici !