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Tupiza, Ciudad del Encanto: dans un décor de western




En ce lundi 15 août, nous avons promis aux enfants une journée tranquille, avec une vraie demi-journée de pause à l’hôtel. Tupiza s’y prête bien car son climat plus doux permet qu’il fasse bon dans les chambres, même si elles ne sont pas chauffées. Mais ce matin, nous avons une petite surprise improvisée la veille au soir : une promenade à cheval ! En effet, l’environnement est constitué de superbes montagnes rocheuses rouges, ocres, vertes et grises, couleurs dues aux différents minerais présents, et ce décor de western se prête parfaitement à l’activité ! On nous enfile des guêtres, chacun son cheval sauf Zoé qui sera avec Pierre, et nous voilà partis. Je bénis mon père qui a éduqué mes enfants à la culture équine, et qui leur permet aujourd’hui d’être bien à l’aise sur l’animal ! Zoé est frustrée de ne pas être seule sur le sien, elle n’a pas peur du tout, mais moi, je préfère ! A la queue-leu-leu, Mojo pour moi, Pistoleros pour Félix, Santiago pour Basile et Capricioso pour Pierre et Zoé, nous emmènent tranquillement jusqu’à la Puerto del Diablo ! Un véritable décor de cinéma dont je comprends qu’il n'a encore jamais été exploité en ce sens ! Quelles ressources pourtant ! A la fin de la balade, Edwin vient nous chercher en 4x 4 pour nous montrer les environs impressionnants. On a encore droit à un super pique-nique en pleine nature : au menu, des empanadas vraiment exquis, et on découvre les « tamales », spécialités de Tupiza. Ce sont des boules de maïs cuit, avec du raisin cuit et de la viande de lama, enveloppées comme des bonbons dans une feuille cuite de maïs, légèrement relevées, franchement un délice. Retour à l’hôtel pour l’après-midi de repos : lavage du linge fragile à la main (les lavages en lavanderia depuis qu’on est arrivés en Amérique du Sud ont tendance à véritablement décaper notre linge, alors j’ai décidé de trier un peu : les chaussettes en laine de chameau ramenées d’Ouzbékistan (et super chaudes), et les « beaux » t-shirts à motifs : pour moi dans le lavabo !), lecture, écriture du blog bien sûr !, et déambulation dans la ville pour le goûter, en laissant les garçons à l’hôtel. Zoé et sa traditionnelle glace, et moi je m’octroie du gâteau au chocolat dans la rue.. Ce soir on a invité Edwin, Mirtha et leur petite fille Belen au resto, et on passe un super moment ! Ils sont vraiment heureux, et nous aussi ! On leur propose de continuer le périple avec leur fille, pour qu’elle ne reste pas sans eux les quatre jours suivants, ils sont aux anges mais ne veulent pas nous gêner : on cherche alors une stratégie de placement dans le 4x4 et l’affaire est conclue ! On sera un peu plus serrés, mais ça leur fait tellement plaisir qu’on est bien capables de ce petit effort. Le lendemain, nous voilà repartis à travers les vallées, les montagnes et les hauts plateaux, toujours aussi magnifiques. Je suis absolument fan des lamas avec leurs jolis pompons fushia qui dansent à leurs oreilles, et du port altier de leur minois. Je croyais ces animaux dociles mais je constate qu’ils sont plutôt farouches dès qu’on tente de les approcher, il faut user de patience ! Le déjeuner de Mirtha nous est servi dans l’auberge d’un village un peu désolé, toujours aussi bon. Grande expérience des toilettes gardés par une « abuela » (grand-mère), qui valent le détour : viande de lama qui sèche sur des cordes à linge et simple toile de plastique qui fait office de porte, on n’est pas loin du record tenu par le Khirghiztan !! Les paysages défilent, et le thème du jour correspond à des formations géologiques de sable sculptées par la pluie et le vent, qui font penser aux orgues de l’Isle sur la Sorgue, mais en plus vastes et plus grandioses, nommées Ciudad del Encanto. On fait une longue pause qui permet une partie de cache-cache géant aux enfants, une belle balade et des photos, encore et toujours ! Et nous voilà arrivés un peu avant 17h à San Pablo de Lipez, un village de pampa à 4200 mètres, avec son église, son terrain de foot, son unique rue principale et ses maisons en adobe. Il s'agit du illage natal de Edwin. La fanfare du village répète sur la place, ça n’est pas très juste à l’oreille ! Notre hôtel est mignon, mais toujours aussi froid. On va dormir tous ensemble dans la même chambre. Le goûter est dressé par Mirtha, le soleil couchant réchauffe la pièce par les larges fenêtres, et les chauffeurs ont même été chercher du bois dehors pour allumer le poêle de la grande pièce, le luxe absolu ! Bon le rendement n’étant pas formidable, ma petite bouillotte sur les genoux me permet d’écrire confortablement pendant que Zoé et Belen font du dessin, puis des devoirs. Le temps s’étire lentement alors que les bonnes odeurs de cuisine de Mirtha parviennent jusqu’à nous, ça va nous faire tout bizarre de reprendre un rythme normal à Toulouse !












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