L’eau et le sel : deux ressources précieuses pour Siwa, qui a su en tirer bénéfice et mettre en valeur son patrimoine.
Le sel de Siwa est récolté autour de l’oasis dans des lacs de sels d’une couleur incroyable, allant du grisé au turquoise éclatant. On peut s’y rendre, après une bonne trentaine de minutes de route, pour jouir de ces paysages uniques, et prendre un bain de sel : flottaison assurée!!!
C’est une grande sensation de douceur qui nous enveloppe, comme en apesanteur comme dans cette eau splendide où il est si facile de rentrer. Les bords de sel dessinent des volutes crsitallines: « Maman, Maman, on dirait des diamants!! » !
Khaled a prévu de l’eau douce pour nous rincer, on aurait pu rester des heures ici à profiter de cet endroit irréel…
Nous avons aussi joui d’un magnifique coucher de soleil sur l’île de Fatnas, qui est en fait une avancée de terre sur le lac-est de la ville. En effet Siwa est enclavée entre deux lacs, l’un à l’est, l’autre à l’ouest, et l’on distingue bien cette géographie particulière lorsque l’on monte au sommet.
Là aussi tout est mignon, les canapés pour accueillir les touristes, et les jus frais mixés pour les rafraîchir. Les températures sont douces et on ne souffre aucunement de la chaleur en cette saison.
A la nuit tombée, on a pu encore profiter d’une autre facette de l’eau à Siwa : ses sources chaudes naturelles! Plusieurs ont été aménagées et offrent un bain délicieux sous les étoiles! Décidément, ils sont très fort ces Siwi pour charmer les visiteurs!
Le lendemain, c’est dans le bain de Cléopâtre que nous aurons l’honneur de nous baigner : la légende raconte que cette source naturelle, à l’eau limpide où l’on distingue les multiples remontées de bulles, a accueilli le royal corps de la diva, venue consulter à Siwa l’oracle du temple d’Amon. Là aussi, l’endroit est pourvu de plusieurs cafés aux terrasses charmantes qui surplombent le bassin, pour un jus mixé décidément délicieux (mangue, citron, basilic, un régal!).
Nous terminons ces deux jours magiques aux côtés de Mohamed, qui nous emmène dans le désert avec Julia, une jeune Guadeloupéenne avec laquelle nous passons une excellente soirée.
On sillonne les dunes comme sur des montagnes russes pour gagner le point de vue fétiche de notre hôte, en passant, par - oui !oui!- une source chaude, encore! Mais on se limite à un trempage de pieds car on n’a pas les maillots cette fois!
On contemple le coucher du soleil sur cette mer de sable magnifique, Zoé teste la luge sur une planche, elle adore et ne s’arrête plus, tandis qu’on sirote un jus dans la nuit qui monte, en échangeant des informations très intéressantes avec Mohamed sur son activité, sa gestion, les millions de choses qu’il gère au quotidien, un vrai businessman du désert! Ou comment, tout en gardant un mode de vie très traditionnel, on sait être à la pointe de la modernité nécessaire pour mener une entreprise florissante! Une vraie intelligence du service, un téléphone, un sourire généreux, une forme de bonté, une vision précise de l’avenir, de l’anticipation, et voilà.
Siwa est un coup de coeur, une parenthèse de douceur, de nature, et de gentillesse après l’ébullition vertigineuse du Caire… Le genre d’endroit qu’on ne voudrait plus quitter, et en tous cas, qu’on rêve de faire partager!
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