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La Hooker Valley Track : allons saluer le Maître Aoraki





14 décembre 2017 : nous sommes donc arrivés la veille assez tard vers 22h sur le campement du parc national Aoraki/Mount Cook. L’Aoraki (nom Maori) encore appelé Mount Cook, est le plus haut sommet de la Nouvelle-Zélande avec ses 3724 mètres (eh ! eh ! cocorico, on fait juste un peu mieux !), appartenant à la chaîne dite des Alpes du Sud. Se dressant majustueusement dans les nuages, il va se révéler progressivement à nous en ce jeudi matin où nous nous lançons pour la Hooker Valley Track, randonnée de 3 heures aller-retour réputée, évoluant dans un très beau décor alpin (avec bien sûr de ci-de là de la végétation du cru pour lui donner un petit air exotique supplémentaire !), et facile ! Et l’on comprend qu’elle doit être facile quand on voit arriver au départ de la randonnée des dizaines et des dizaines de touristes chinois, sortant des bus !! Heureusement, la foule s’égrène rapidement et on ne se marche pas dessus. Le soleil perce timidement les nuages à l’aller, qui continuent de ceinturer dans des airs mystérieux les massifs montagneux autour de nous. On aperçoit plusieurs glaciers sur tous les flancs à 360 degrés autour de nous, et on évolue sous des grondements inquiétants qui correspondent à des avalanches régulières dans les hauteurs. C’est connu ! Cette superbe randonnée permet le passage de trois ponts suspendus au-dessus de rivières tumultueuses grises qui partent de différents lacs, ce qui ajoute à l’amusement pour tous ! On finit par arriver au lac Hooker, splendide dans son gris laiteux, avec des morceaux de glace qui flottent, détachés du glacier du même nom qui affleure. On lève les yeux, et oh surprise, l’Aoraki semble avoir un visage ! On devine les yeux, le nez, la bouche, dans un air dur qui nous toise de son visage guerrier Maori ! C’est très étonnant, fascinant, il semble dominer tout le pays… Je n’ai jamais vu ce phénomène mentionné dans toute la documentation parcourue, peut-être s’agit-il d’un phénomène éphémère en lien avec la luminosité du moment, mais on a de la chance ! Le retour se fait sous un soleil éclatant, les 9 degrés de la veille sont vite oubliés, même si le fond de l’air reste agréablement frais… On a mis pile les trois heures annoncées pour ces 9 kilomètres de marche, pause au lac incluse. Encore un décor magnifique, et qui plus est, sous le soleil, on est verni… Mais c’était la dernière rando, on quitte le site le cœur un peu serré… C’est maintenant un autre lac qui nous attend pour le pique-nique, le turquoise de Pukaki nous appelle à l’horizon !



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