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Pépieux- Capestang : de plus en plus beau!




On commence la journée par se perdre dans les vignes, au sens propre comme au figuré! Et l'on parvient à l'écluse de Homps avec déjà 8 kilomètres dans les pattes. A l'écluse de Pechlaurier, le propriétaire nous vend ses tomates tout juste cueillies dans le jardin, ses figues charnues et ses fraises frâichement ramassées : on se pourlèche les babines d'avance pour le pique-nique qui nous attend ce midi!

Le chemin continue, les "ponts dos d'âne" se succèdent, tous sont des constructions de Riquet, sous le règne de Louis XIV, ça donne le vertige quand on y pense! Parfois, c'est la jungle, il faut carrément se faufiler entre les roseaux! Voilà Parazza dont les berges sont magnifiques, on longe des demeures dignes du "Château de ma mère" au milieu de splendides domaines viticoles. L'air est empli de la cacophonie des cigales, c'est très impressionnant, on croirait parfois une bande-son allumée en automatique à notre passage!

Puis on traverse le premier pont canal construit par Riquet en 1676, et on arrive pour le déjeuner au Somail après 28 km! Que c'est charmant...

Le Somail recelle une librairie de livres anciens extraordinaires : plus de 50000 ouvrages, une mine d'or! J'ai craqué pour une jolie édition des années 50, "les Contes du Pélican Rouge"... On se régale de notre pique-nique à l'ombre d'une mignonnette placette, vive la popotte de Décathlon! Zoé se régale des figues, et les fraises sont fondantes et délicieusement sucrées.

On s'accorde une petite visite de la ville et de sa péniche-épicerie, et nous voilà de retour en selle!


On continue sur les chemins, parfois vraiment cahotiques, on fait la course avec les libellules (c'est que ça vole vite une libellule!!). Et voilà Capestang en vue après plus de 55 km encore depuis le départ du matin. Cette nuit on dort au gîte communal, le camping municipal étant fermé cette année. On a le dojo de la ville rien que pour nous pour nos étirements du soir!

La personne en charge de la gestion du gîte nous fait visiter les plafonds du château de l'Evêché : au 15e siècle, l'Evêché de Narbonne était le 3e plus riche de France après Rouen et Auch! En plus de nombreux châteaux à son actif, celui de Capestang possède des plafonds peints à la française de toute beauté, magnifiquement conservés, faits de scènes de vie quotidienne, d'imaginaire fantastique, voire de petites illustrations grivoises, mais on n'y trouve rien de religieux! Qu'ils étaient coquins ces évêques!!! La place du marché est typique des villes du Sud, et le resto ce soir est amplement mérité!




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