top of page

Okonjima, campement de luxe pour nos deux dernières nuits!





Pour nos deux dernières nuits en Namibie, j’ai déniché du rêve. Une réservation plus de 9 mois à l’avance pour être sûre de profiter d’un endroit exceptionnel : la réserve de Okonjima, qui protège en particulier les léopards et les guépards, et héberge le centre de soins et d’études des félins, « Africat fondation ».

A seulement deux heures de route du Waterberg, on arrive en tout début d’après-midi pour découvrir notre campement de luxe!

La réserve est immense (20000 km2) et les quelques sites de campement disséminés, totalement invisibles les uns pour les autres. Un lodge y est présent également, le Plains Camp, mais c’est une autre bourse!!! On roule plusieurs kilomètres sur une piste de sable avant de parvenir à la réception, on doit passer plusieurs barrières, des gardes veillent sur les entrées, et partout des panneaux indiquent une conduite prudente : présence de pangolins, oryx, et bien sûr léopards…Les emplacements équipés sont très chers proportionnellement au prix moyen d’un site de campement en Namibie, mais offrent un confort jusqu’ici inégalé … Un membre du staff nous accueille sur place, avec son large sourire et cette « cool attitude » si précieuse de l’Afrique. 

Notre site, le Chilala, est très grand: on dispose d’une cuisine (pas besoin de sortir notre bouteille de gaz!), de l’électricité, du Wifi !!, et de deux toilettes disséminés dans les alentours, ainsi que de deux douches à l’eau chaude, elles aussi dans les buissons. Qu’on va être bien pour terminer notre séjour en beauté, et souffler après ce road-trip exigeant…

Des panneaux qui expliquent les missions du centre de recherche sont affichés sur les murs : on sait que les zones de campement sont dans un secteur protégé qui empêche, par de hautes barrières, l’accès aux léopards, mais quelques consignes sont tout de même données en cas de rencontre inattendue : garder son calme, ne pas tourner le dos à l’animal, et reculer tranquillement…

On a aussi accès à une piscine réservée aux campeurs, un îlot de verdure dans cette sécheresse permanente, envahie par les insectes et les oiseaux. Un chemin de pierres grimpe depuis la piscine jusqu’à l’espace de réception qui fait aussi resto le midi.

Le lodge de luxe, lui, est situé à cinq-six minutes de voiture, et ô joie, propose un service de laverie du linge!! On n’a jamais réussi à en trouver sur notre parcours, et j’avoue que je suis soulagée de pouvoir confier un petit tas de vêtements dont j’aurai besoin pour la suite de mon voyage avec Zoé, plutôt que de tout tenter à la main… 

On prend le temps de s’installer, montage des tentes, installation de notre espace de repas grand confort, à l’abri du soleil, petit tour du propriétaire - attention la cuvette des WC est bouillante sous le soleil de Namibie!!, et des rencontres inattendues peuvent s’y faire, Pierre s’est retrouvé en face à face avec quatre grands kudus, drôle d’effet en se levant du siège !!-), achat de « braii pack » à la réception pour le barbecue de rois de ce soir ( à 6 euros le pack comprenant un steak d’oryx (oui! Oui!), une saucisse, une brochette et une cuisse de volaille, on ne s’est pas privés!).

Avec Zoé on se pose un moment à la piscine, on y est seules, qu’il est bon de se rafraîchir sous le son d’hélicoptère produit par de curieux grands insectes volants… qu’on avait déjà vus dans Etosha. Ils tournoient, nous frôlent, on dirait des patrouilles miniatures de l’armée de l’air! Et un Dik Dik Damara vient même nous rendre visite : cette minuscule antilope trop craquante semble tout droit sortie de Blanche-Neige !

Pour finir cette après-midi de repos, on s’accorde avec Pierre une petite balade en amoureux, et quelle balade !!!

Notre gentil monsieur du campsite nous avait présenté les quatre balades au départ du campement, pour des boucles de 1 à 3 kilomètres dans la nature, c’était tentant!

On progresse en toute fin de journée parmi le sable rouge et les pierres, ça grimpe bien pour des vues sensationnelles sur la réserve, avec notre site de campement, qui semble perdu au milieu du bush… on fait signe aux enfants, ils entendent notre cri! croise des girafes au loin, des Dik Dik, des impalas, des springboks, et même un chacal qui rôde, tel un renard en vadrouille…

Une bonne heure de pur bonheur dans cette nature brute, si habitée, où l’on se sent décidément tout petit. La nostalgie de quitter bientôt ces espaces grandioses m’envahit.

La douche dans le noir, à la frontale (oui, l’électricité ne va tout de même pas jusque là!), au son des grillons de la nuit, est bien chaude, mais par souci d’économie de l’eau dans ce pays particulièrement marqué par la sécheresse, on ne s’y attarde pas.

Le repas est festif, pour l’occasion j’ai même dressé la nappe de tissu fournie avec notre matériel, que nous n’avions jamais sortie jusque là… Et alors que tout le monde monte se coucher dans les tentes, je profite du Wifi, denrée rare!, pour traiter mes récits et mes photos sur le blog, envoyer mes petits reportages à la famille et aux amis, sous un ciel étoilé, sans lune, comme toutes les nuits que nous avons passées ici…

Demain, une belle dernière journée autour des léopards nous attend, mais le programme ne débute pas avant 11 heures, enfin une perspective de grasse matinée !




Komentāri


bottom of page