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La côte Ouest de l'île d'Hawaii: sous l'eau, sur terre







Nous abordons notre dernière journée sur l’île d’Hawaii, avec un programme plus léger, en restant dans notre secteur, sur la côte de Kona. Moins de kilomètres en voiture, ce qui nous permettra de rentrer tôt à la maison pour profiter de la douche extérieure chaude (hum se savonner les pieds sur la mousse des pierres!) et du merveilleux coucher de soleil qui a lieu face à la terrasse tous les soirs. C’est aussi l’heure de ranger les sacs! 

En attendant, nous allons passer la matinée dans la fameuse baie de « Captain Cook ». 

Son histoire est malheureuse: Cook découvre l’île d’Hawaii à la fin du XVIIIe siècle, et il est étrangement accueilli en héros par les autochtones hawaïens : et pour cause, ceux-ci pensent qu’il est un de leurs dieux !!! Quelle n’est donc pas sa surprise quand, accostant une nouvelle fois un an plus tard pour demander de l’aide en proie à des difficultés avec son navire, les Hawaiiens comprennent que d’un dieu, il n’en est point: ils se sentent floués et le massacrent en guise de représailles… Il finira à la casserole (un comble quand on s’appelle Cook) : et oui, les Hawaiiens ont des origines Marquisiennes : en bons anthropophages, les ennemis, on les mange!!!  


Cette baie qui n’est accessible qu’en bateau ou après une randonnée de deux heures, est aujourd’hui connue pour ses magnifiques fonds et ses dauphins, qui viennent régulièrement la fréquenter. Un obélisque blanc a tout de même été érigé en mémoire du malheureux.


On a donc décidé de louer des kayaks pour tenter de les rencontrer (les dauphins!).


Rendez-vous à 7h30 chez le loueur tout près de chez nous, on charge deux embarcations sur le toit de notre petite Jeep blanche, et hop, à 8h30, nous voilà sur l’eau. 


On rame dans une très jolie baie, à l’eau limpide, mais pas de dauphins à l’horizon, et pourtant on les guette! 

Il est interdit d’accoster avec une embarcation, on va donc à l’eau en alternance pour garder les kayaks sur l’eau. C’est effectivement très beau : des bancs de poissons jaunes, de jolis petits poissons coffres, une murène menaçante qui montre les dents, des oursins rouges par centaines, plus on prend le temps d’observer ces fonds remués par les vagues et plus on distingue de vie cachée..


On remonte à bord, on scrute l’horizon, il n’y a toujours pas de dauphins (alors qu’ils étaient là la veille), on ne peut pas gagner à tous les coups, voilà la dure loi de la nature…


On gagne ensuite quelques kilomètres plus bas le parc historique de Pu’uhonua O Honaunau, qui était une ville protégée et fortifiée au XVIe siècle. C’est un site sacré au bord de l’océan, sous les cocotiers, avec son grand mur de pierres volcaniques reconstitué, ses ki’i (« tiki » en hawaïen). 

Le contraste entre son sable blanc et le noir des pierres volcaniques de bord de mer est très photogénique.

On se pose sur une superbe aire de pique-nique, étonnamment peu fréquentée, face à la mer et ses piscines naturelles dans la roche, avec une eau délicieuse! On grignote et on profite d’un grand moment de baignade… Plaisirs encore…


Alors que le temps se couvre en début d’après-midi et que la chaleur nous assomme, on prend le chemin du retour et on s’arrête au « Coffee Shack », sur la route, à l'ambiance désuète charmante comme savent bien les préserver les anglo-saxons!  Le pique-nique a été maigre, on s’offre donc un bon dessert sur la terrasse, avec vue sur la baie et l’océan: le chocolat chaud et les gâteaux sont savoureux, comme le bon café de Kona pour Pierre (et oui, ici, nous sommes cernés de producteurs !).


On termine donc bien tranquillement cette découverte de l’Ile d’Hawaii, dans la douce torpeur de l’après-midi : on a adoré cette présence volcanique qui sculpte et heurte les paysages depuis ses sommets jusque dans l'océan...

Mais que peuvent donc bien nous réserver encore ses îles voisines ??






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