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Galapagos en Equateur : nous voilà!





Le voyage a duré dix-huit heures sans encombre mais tout de même fatigantes : San José du Costa Rica-Bogota en Colombie, puis Bogota-Guayaquil en Equateur. Arrivés à 1h du matin, récupérés par Orlando lui-même (oui d’accord, son sosie !) -la voiture devant nous arbore en kitch « I Love Jesus »- puis amenés dans un petit hôtel médiocre mais avec un bon lit, nous voilà, après quelques heures de sommeil, atterris sur l’île de Santa Cruz, aux Galapagos. Les couleurs vues du ciel sont déjà prometteuses sous le soleil, mais nous savons que la saison sèche est plutôt fraîche et habituellement nuageuse, alors on profite des turquoises tant qu’on les voit ! L’aéroport se situe sur la partie nord, et il faut prendre un bus, puis un taxi-boat pour traverser le canal qui amène sur la partie plus au sud, avant de récupérer un taxi pour Puerto Ayora, la principale ville de l’île. En bref, les Galapagos, ça se mérite !! Il fait beau au nord de l’île, les couleurs dans le canal sont superbes, et nous profitons du taxi pour lui demander d’emblée une petite visite de la partie Nord de Santa Cruz, car on sait qu’on n’y reviendra plus après. Petite promenade à Los Gemelos, deux cratères effondrés, et oui les Galapagos sont des îles entièrement volcaniques !, puis dans un tunnel de lave étonnant, il nous dépose ensuite dans une réserve de tortues des Galapagos. Avant même d’arriver dans la réserve, partout autour de nous on voit ces tortues géantes dans la campagne ! C’est vraiment étonnant, elles côtoient les vaches dans les prés, de tailles différentes selon leur âge, pouvant vivre jusque 175 ans, tantôt relevées sur leur pattes géantes, tantôt couchées au sol pour brouter, on est d’emblée plongés des milliers d’années en arrière ! On estime leur âge suivant l’usure des écailles qui recouvrent la carapace : plus c’est lisse, plus c’est vieux (l’inverse de nous !). Ce sont les tortues de l’espèce dite « Galapagos » qui ont donné leur nom aux îles, et non l’inverse, lorsqu’elles furent colonisées au XIXe siècle. Jusqu’alors ces îles étaient restées totalement vierges de vie humaine, hormis quelques pirates par ci par là, et avaient ainsi permis la poursuite développementale de ces monstres préhistoriques. Quelles masses évoluant devant nos yeux, leur lenteur est majestueuse, on entend leur souffle rauque et caverneux impressionnant, elles ont vraiment la tête de E.T ! Il est temps de grignoter de délicieux empanadas, le chauffeur de taxi nous ramasse des fruits de la passion qui s’avèreront charnus à souhait, et nous voilà arrivés dans Puerto Ayora, la plus grande ville de l’île et de tous les Galapagos. Notre appartement pour trois nuits est dans une rue loco-locale un peu excentrée, avec chiens qui aboient et voisins bruyants, vue sur les parpaings, plafond en tôle, mais il est plutôt propre et spacieux (oui, bon, j’ai quand même relavé la vaisselle, et on n’a pas d’eau chaude !), mais pour 40 dollars la nuit pour cinq aux Galapagos, je ne pouvais pas demander beaucoup mieux… On pourrait avoir en tête une image luxueuse des Galapagos, il n’en est rien ! Il doit bien y avoir des hôtels de luxe cachés quelque part, mais les rues sont faites de bric et de broc, c’est très authentique ! Partout dans les gargotes on entend la musique latinos, le « malecon » (la « promenade » sur le port) est bien animé, locaux, touristes équatoriens et touristes internationaux forment un joyeux mélange décontracté. Mais surtout, cette foule éclectique se mélange… à la faune locale !! Otaries, iguanes marins et pélicans squattent ici les quais, les bancs, les barrières, et l’on se retrouve surpris de se voir soudain nez à nez avec l’animal ! Dépaysement assuré ! Les iguanes sont partout, isolés ou en tas de colonies de plusieurs individus, à chercher la chaleur au sol dans une sieste littéralement « écrasés » sur le ventre, on croirait même qu’ils sont morts !! et on aurait vite fait de marcher dessus si on ne fait pas attention ! On fait quelques courses dans les petites épiceries à la « et pendant ce temps à Vera Cruz » (oui, référence à la Cité de la Peur pour ceux qui ne l’avaient pas), et on fait surtout le tour des agences proposant des excursions à la journée sur les îles environnantes, à la recherche du meilleur prix. Santa Cruz étant l’île centrale, les excursions guidées (impossible d’y aller sans guide) partent toutes d’ici, c’est la raison pour laquelle l’île semble incontournable. A la recherche de paysages précis que j’avais en tête (sur l’île de Plazza Sur, dont nous découvrons que les prix sont devenus totalement inabordables), nous nous rabattons pour le lendemain sur l’île de Floreana, à une heure trente de bateau à grande vitesse de Puerto Ayora. Croisons les doigts d’avoir fait un bon choix !




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