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Bora vue depuis la terre : rando et vélo!







Ce matin, Marie et Arthur nous ont déposés au quai de Vaitape, la principale "ville" de Bora Bora. Des adieux un peu difficiles, chacun emmène dans son coeur une rencontre forte et sincère, on n'imagine pas de ne pas les revoir un jour, rendez-vous est pris à Toulouse!


Nous avons une journée et une nuit à passer sur l'île avant de prendre le lendemain le Maupiti Express, le bateau qui nous emmènera vers la très attendue Maupiti.


J'ai trouvé il y a longtemps une petite location à la sortie de Vaitape, dans une servitude côté montagne, à un prix très honnête (ce qui est tout à fait relatif quand on parle de Bora Bora!). On vient nous chercher au quai, et la surprise est bonne, l'endroit est très mignon, on dort et on vit tous dans une seule pièce, mais c'est très fonctionnel et hyper coloré.

On peut aussi faire une lessive gratuitement, c'est un gros plus !

Gros avantage également, un loueur de vélos se situe au pied du logement. Le tour de l'île faisant 32 km, on se dit que c'est à notre portée et nous voilà chevauchant nos destriers (des vélos sans vitesses avec frein en rétropédalage : les garçons ne sont pas à l'aise, on les leur troque donc pour des VTT, et Zoé est carrément déboussolée, pas de VTT à sa taille, très bien elle ira sur le porte-bagage avec son coussin de voyage sous les fesses!).


Pour la matinée, on se décide pour une petite randonnée qui doit nous mener à un point de vue avec des canons datant de la 2e Guerre Mondiale : la pente initiale est raide, puis on évolue sur une crête à couvert, c'est assez agréable. Le souci, c'est qu'on ne trouve jamais les dits canons !!! Les chemins ne sont pas merveilleusement balisés ici, et on a vite fait de s'égarer. Je suis notre itinéraire sur Maps.me qui doit nous mener à un autre point de vue sur la baie de Faanui, mais malgré tout, on finit par comprendre qu'on se perd dans les collines boisées sans jamais arriver à un point de vue! On fait demi-tour, et on finit par rattraper un bon chemin, bien difficile à deviner dans les broussailles! Point de canons, mais un très joli point de vue, on aperçoit en face le lagon, les motu, les langues de bancs sable blanc à peine recouverts d'eau, dans ce turquoise clair dans lequel on se baignait la veille. Un peu plus haut, un peu d'escalade et voilà un autre point de vue entre les bananiers sur la baie opposée, à 180 degrés. Nos efforts ont été récompensés, c'est pendant près de deux heures au total qu'on aura marché!


Les estomacs crient maintenant famine, on rentre en vélo dans Vaitape pour un stop au Super U qui nous permet quelques courses pour assurer les repas de la journée. Pique-nique à la location, on commence à savoir gérer nos achats dans le maigre choix et les prix exhorbitants des rayons!, et surtout, après les bons petits plats de Marie, les chips et les sandwichs font un peu pâle figure! Les garçons rêvent à nouveau du thon cru, on n'a pas fini d'en parler je crois!!!


On remonte sur nos vélos dans l'après-midi, direction cette fois la plage de Matira, à 8 km vers le sud. Ce trajet agréable, assez venté, nous permet de sentir la vie quotidienne de Bora, loin des resorts de luxe qui parsèment le lagon. La circulation est relativement intense, c'est une île qui a une activité marquée, mais les bords de route restent ici aussi terriblement authentiques! On est très loin du "bling-bling" qu'on pourrait imaginer dans cette île! Ici une glacière de bord de route qui vous promet du thon rouge (Arthur nous a expliqué que c'était en fait du thon jaune, le thon rouge étant bien plus rare et plus cher!), là deux petites jeunes filles qui proposent dans leur jardin en friche de la glace à la coco fraîche, des maisons en bois décaties par le sel, des fleurs partout, des chiens bien sûr!, et des "garages" à bateaux tout au long de la mer, suspendus au-dessus de l'eau.


La plage de Matira apparait dans toute sa splendeur : si les eaux de la Polynésie sont superbes et les bancs de sable des motu paradisiaques, les îles sont plutôt pauvres en plages, qui, quand elles existent, ne sont que des petits morceaux de sable corallien assez grossier qui affleurent à la route (à l'exception des magnifiques plages de sable noir de Tahiti et des très belles plages de Huahine qui surgissent jusque dans les jardins). Matira est là pour démentir cette réalité, c'est une très longue et assez large plage de sable fin, avec des couleurs superbes.

On la remonte en vélo, on se trouve un petit magasin pour acheter des glaces à prix normaux (et non aux prix demandés par le bar de plage!!) et on se pose face au turquoise, en laissant le soleil se noyer progressivement...


La route du retour se fait au coucher du soleil (on a bien les frontales mais on préfère éviter de rouler de nuit), les garçons n'en finissent pas de jouer aux cartes, pour continuer de rendre hommage à nos idoles de Iriatai!, alors que je couche sur le papier cette journée de transition qui aura été bien sportive! Finalement, Bora vue depuis la terre vaut aussi la peine d'être vécue !




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